sábado, 11 de junio de 2011

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La communauté archivistique sénégalaise s’est célébrée hier, à l’instar de la communauté internationale. Un moment formidable pour ces archivistes, bibliothécaires et documentalistes de placer en rayon tout ce qui plaide en faveur de la protection et la sauvegarde de la mémoire du Sénégal.

La protection et la sauvegarde des archives posent problème au Sénégal. L’alerte a été sonnée hier à l’occasion de la journée internationale des archives par le directeur des Archives du Sénégal, Babacar Ndiaye. ‘Le problème est global pour la simple raison que les archives sont les documents élaborés ou collectés par les différentes administrations qui secrètent des dossiers. Est-ce que les autorités responsables des institutions ont une bonne politique de gestion des archives ?’. Selon M. Ndiaye, ‘la question se pose’. Il affirme, tout de même, qu’au niveau central, au niveau de l’Etat, les archives se portent bien pour la bonne raison ‘qu’il y a une loi d’archives qui est très révolutionnaire et qui permet beaucoup plus d’accès aux documents, en tenant compte naturellement de certaines restrictions’. Ainsi, fait l’objet de restriction, tout document qui peut porter atteinte à l’intérêt de l’Etat et du citoyen. ‘Personne n’aimerait que son dossier médical soit mis sur la place publique. Aucun Etat qui se respecte, ne cautionnerait que ses secrets soient étalés au grand jour’, commente le directeur des Archives du Sénégal.
L’accès de la presse à certains documents a souvent posé problème, mais selon M. Ndiaye, ce que dit la loi est très clair : ’Tout document qui peut porter atteinte à l’Etat ou à la vie privée des individus est classé secret. Si vous cherchez des documents qui ne portent pas atteinte à l’Etat, vous les avez, si vous cherchez des documents qui ne portent pas atteinte à la vie des individus, vous les avez. Les secrets d’Etat restent secrets d’Etat’, insiste-t-il admettant qu’il y ait des dossiers judiciaires en cours qui suivent une certaine régleme E2��Accès oui !, accès intégral, non !’, renseigne M. Ndiaye.
En dehors des autres textes réglementaires et des archives outillées qui tiennent compte de la protection des archives classées top secrètes, la loi d’archives en question votée en 2006 avec le décret d’application inclut une disposition extrêmement importante qui est la prestation de serment de l’ensemble des archivistes du Sénégal. Cela permet à l’archiviste d’avoir beaucoup plus de responsabilité et de mieux comprendre les documents dont il a la charge. Pour mieux assurer un contrôle correct des archives qui sont secrétées par les différentes administrations, il a été décidé la mise sur pied d’un réseau archivistique national. Ce réseau part des réseaux sectoriels des archives judiciaires, médicales et hospitalières, des collectivités locales, de l’économie et des finances, des notoriétés publiques, des établissements publics, des sociétés nationales, etc.
Dans ce souci de mettre de l’ordre dans l’exercice de leur métier, les professionnels ayant fait leur formation à l’Ebad, au Maroc et en France ont mis à profit la journée d’hier pour uniformiser leurs méthodes et procédures de travail. Cet exercice devra donner naissance à un manuel de procédures archivistiques présenté par le bureau d’étude et de veille de la direction des Archives du Sénégal.
Le document papier, le document audio-visuel, le document sur support électronique, le document sur photo composent les typologies des archives au Sénégal. ‘Avec l’évolution rapide des administrations et des nouvelles technologies, il faudrait tenir compte de l’archivage électronique ou la dématérialisation des archives. Et il y a deux formes à cet effet : c’est la micrographie avec le microfilm et la numérisation. Cela n’a rien à voir avec les documents électroniques et informatiques - mails, fichiers attachés - qui vont suivre ce processus. Nous allons les collecter et les gérer parce que faisant partie intégrale des archives’, nous apprend M. Ndiaye.
BABACAR NDIAYE (DIRECTEUR DES ARCHIVES DU SENEGAL) : ‘Le métier d’archiviste nourrit bien son homme’
Il l’a affirmé hier sans ambages : ‘Le métier d’archiviste nourrit son homme au Sénégal’. Selon le directeur des Archives nationales, Babacar Ndiaye, la profession d’archiviste est comme tous les autres. Il y a une formation qui va de la licence au doctorat. ‘Aujourd’hui, avec la grille salariale du Sénégal, tous bénéficient des avantages salariaux, nous avons également une prime d’archive de 50 % donnée à l’ensemble des archivistes-documentalistes. Il y a aussi la possibilité de participer à toutes les réunions et d’être intégré dans les différents dispositifs des ministères. L’archiviste qui est, par exemple, dans une radio bénéficie des mêmes avantages que celui qui est dans l’administration publique’, affirme M. Ndiaye.
Beaucoup d’étudiants diplômés sortent des écoles de formation, précisément de l’Ecole des bibliothécaires archiviste-documentaliste du Sénégal (Ebad) de l’Ucad pour se retrouver dans la rue, au chômage. Interpellé là-dessus, M. Ndiaye rétorque que ‘les diplômés chômeurs existent dans tous les corps de métiers’. Mieux ou pire, il ajoute qu’il n’est pas dit que c’est l’administration centrale qui recrute tout le monde. Selon lui, tous les organes de presse, toutes les institutions privées, etc., ont besoin d’archives. ‘Aujourd’hui, l’archiviste est celui qui est le plus recherché, parce que, dans toutes les administrations, des documents sont secrétés et la gestion de ces documents secrétés revient à l’archiviste. C’est une nécessité fondamentale pour être efficace’, conclue le directeur des Archives du Sénégal.
Abdoulaye SIDY
http://www.walf.sn/culture/suite.php?rub=5&id_art=72801

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